Lancement du projet FrHyGe

Le 20 mars 2024, le consortium européen s’est réuni pour le lancement officiel du projet FrHyGe* soutenu et subventionné par l’Union européenne via le Clean Hydrogen Partnership. Ce projet de 43 M€ au total a pour but de valider le stockage souterrain d’hydrogène dans des cavités salines à une échelle industrielle. Le projet FrHyGe mettra en oeuvre un démonstrateur sur le site de stockage souterrain de Manosque et étudiera la réplicabilité de cette technologie sur le site de Harsefeld en Allemagne et plus largement à l’échelle de l’Europe.

*FrHyGE : Full qualification in France of large-scale HYdrogen underground storage and replication from Germany to all European countries

Un démonstrateur à grande échelle du stockage souterrain d’hydrogène en Europe

Le projet FrHyGe s’articule autour de 4 objectifs : 

Dans le cadre du projet FrHyGe, Storengy, coordinateur du projet, et ses partenaires réaliseront des études techniques, économiques, réglementaires, environnementales et de sécurité. Ils établiront une feuille de route pour déployer le plus rapidement possible le processus de conversion et de création de cavités salines et ainsi contribuer à la création d’une véritable dorsale européenne de stockage et de transport d'hydrogène.

Avec un budget total de 43 millions d’Euros, dont 20 millions financés par le Clean Hydrogen Partnership, ce projet ouvre de nouvelles perspectives de développement du stockage d’hydrogène renouvelable en Europe.

RICE intervient pour GRTgaz dans ce projet en apportant ses expertises en Qualité des Gaz, et en Analyses des risques et modélisation des phénomènes dangereux.

Calendrier du projet

Ce projet, lancé le 1er mars 2024 se poursuit sur plusieurs années :

A terme, en phase d’exploitation commerciale, les deux cavités à Manosque permettront de stocker 6 000 tonnes d’hydrogène. À Harsefeld, une capacité de stockage de 5 200 tonnes est prévue.

« Le projet est soutenu par le Clean Hydrogen Partnership et ses membres. »Logos Clean Hydrogen Partnership et logo Union européenne

PILGRHYM : douze partenaires européens réunis dans un nouveau projet pour la recherche prénormative sur les infrastructures hydrogène

Le 25/01 s’est tenue chez RICE (site de Villeneuve La Garenne) la réunion de lancement du projet PilgrHYm dont GRTgaz est le coordinateur. Ce projet de recherche prénormative financé par l’Union Européenne dans le cadre du Clean Hydrogen Partnership vise à développer des protocoles et lignes directrices dans l’objectif de convertir des canalisations de gaz existantes en hydrogène. Autour d’un consortium solide entre partenaires du projet et membres de l’Advisory Board, il réunit plus d’une vingtaine d’acteurs majeurs du transport de gaz, du monde académique et de la normalisation.

Les participants ont également eu l’occasion de visiter le 26/01 les installations GRTgaz d’Alfortville dont FenHYx, plateforme d’essais de tout premier plan dédiée à la recherche sur les matériaux et équipements sous hydrogène.

Merci à l’ensemble des partenaires présents et au Clean Hydrogen Partnership pour leur participation.
Les équipes de RICE sont fières de piloter ce projet majeur et plus généralement de promouvoir des collaborations internationales ambitieuses dans le domaine de la R&D, avec plus de 15 programmes actuellement engagés au travers des différents dispositifs de financement européens et américains. Nous sommes fermement engagés à accélérer la transition énergétique et à préparer les réseaux et le stockage d'H2 et de CO2 de demain.

GRTgaz annonce la sélection de la seconde promotion de son incubateur Nova

Dans le cadre de son second appel à candidatures, un jury composé de représentants de GRTgaz et du fonds d’investissement UI-Investissements a sélectionné quatre start-ups et jeunes pousses qui pourront bénéficier d’un parcours d’accompagnement d’un an dans l’incubateur Nova. L’incubation a démarré dès le 9 janvier 2024 avec l’accueil de ces start-ups sur le site du centre de recherche RICE de GRTgaz à Villeneuve-la-Garenne (92).

« RICE associe compétences et expertises de pointe à des équipements et moyens d’essais uniques en Europe pour concevoir, piloter et réaliser des projets de R&D. L’incubation de ces 4 nouvelles start-ups va permettre l’ouverture d’échanges croisés entre les experts de GRTgaz et ces entrepreneurs innovants. »

Pierre Blouet

Directeur de RICE

À travers son incubateur Nova, GRTgaz offre la possibilité aux start-ups qui travaillent sur des solutions liées à la transition industrielle, énergétique et écologique d’accélérer leur développement tout en partageant leurs expertises. Cette année d’incubation permettra aux start-ups d’être immergées dans l’univers d’un grand transporteur de gaz de dimension européenne qui a pris le virage de la transition énergétique grâce aux gaz renouvelables, à l’hydrogène bas-carbone et au transport de CO2 à des fins de valorisation ou de stockage. De son côté, GRTgaz bénéficiera de l’expérience entrepreneuriale et de la créativité de ces startuppers.  

4 lauréats aux profils et expertises complémentaires et variés ont été sélectionnés, parmi 27 candidats :

Les start-ups sélectionnées disposent dès le 9 janvier d’espaces de travail partagés dans les locaux de GRTgaz. Elles bénéficieront aussi du soutien de son centre de recherche et d’innovation RICE (Research and Innovation Center for Energy) grâce notamment à l’accès à des espaces d’essais et à l’appui de chercheurs pour réaliser des expérimentations internes. L’incubateur Nova proposera aussi aux start-ups un support technique, méthodologique et entrepreneurial sur mesure, via son propre dispositif d’accélération de l’innovation (études de marché, études économiques, propriété intellectuelle, Business Model…).

A l’issue du jury présidé par Pierre Blouet, Directeur de RICE, le centre de recherche et développement de GRTgaz, il a déclaré : « RICE associe compétences et expertises de pointe à des équipements et moyens d’essais uniques en Europe pour concevoir, piloter et réaliser des projets de R&D. L’incubation de ces 4 nouvelles start-ups va permettre l’ouverture d’échanges croisés entre les experts de GRTgaz et ces entrepreneurs innovants. »

Le centre de R&D RICE de GRTgaz participe au projet européen OPTHYCS

Le centre de R&D RICE de GRTgaz participe au projet européen OPTHYCS

Optic Fibre-Based Hydrogen Leak Control Systems (OPTHYCS) : bilan de la première année du projet

L'hydrogène s'est imposé comme un combustible et une matière première nécessaires à la décarbonisation de la production, de la distribution, du stockage et de la consommation d'énergie. L'essor de la production d'hydrogène et son introduction sur le marché de l'énergie ont soulevé un défi important : renforcer la sécurité de l'hydrogène et prévenir d'éventuelles émissions de gaz à effet de serre (GES) sur l'ensemble de sa chaîne de valeur.

Dans cette optique, GRTgaz, par l'intermédiaire de son centre de R&D RICE, participe à un projet européen lancé l'année dernière et financé par la Commission européenne, appelé OPTHYCS (Optic Fibre-Based Hydrogen Leak Control Systems). Ce projet a reçu un financement du Clean Hydrogen Partnership dans le cadre de l'accord de subvention n° 101101415. Ce partenariat bénéficie du soutien du programme de recherche et d'innovation Horizon Europe de l'Union européenne, d'Hydrogen Europe et d'Hydrogen Europe Research.

Le projet OPTHYCS vise à développer de nouvelles technologies de capteurs pour la détection continue des fuites, basées sur des technologies de capteurs à fibre optique, qui permettront d'anticiper et donc de minimiser les rejets d'H2 et de limiter l'impact éventuel sur le climat. Le projet couvrira l'ensemble de la chaîne de valeur de l'hydrogène, de la production au stockage et à la distribution, à la fois dans les nouvelles infrastructures fonctionnant avec de l'H2 pur et dans les installations et pipelines réutilisés pour le gaz naturel, contribuant ainsi à une mise en œuvre sûre et économiquement viable des processus de production, de transport et de stockage de l'H2. Les capteurs développés seront testés dans plusieurs cas d'utilisation avec de l'H2 pur et de l'H2 mélangé à du gaz naturel : pipelines ouverts et fermés, stations de ravitaillement en H2 (HRS), les résultats obtenus dans ces cas d'utilisation seront utilisés pour adapter les solutions aux considérations de sécurité, d'environnement et d'économie.

Ce projet est dirigé par Enagas et comprend des centres de R&D et des entreprises d'Espagne, de France et de Belgique : GRTgazGAZ, Lumiker, Febus, FHa, Ttecnalia, GERG.

Le projet OPTHYCS s'articule autour de 3 axes conceptuels :

- Analyse des piliers technologiques et définition d'une nouvelle technologie de capteurs,

- Validation des principaux cas d'utilisation (pipelines, stations de ravitaillement en hydrogène et sites intermédiaires tels que les stations de compression et de comptage) des nouvelles technologies dans trois sites de validation contrôlés différents, et

- les aspects des technologies dérivés des cas d'utilisation, y compris l'évaluation des risques pour la sécurité et l'environnement et le cadre réglementaire, ainsi qu'une étude sur l'évolutivité et le rapport coût-efficacité.

Piliers technologiques clésvalidation des cas d'utilisation clésaspects technologiques
hydrogen sensor based on optic fiberréseau de gazoducsaspects de la sécurité et réglementation
systèmes d'acquisition de données et d'interrogationstation de ravitaillement en hydrogèneévaluations et cadre réglementaire
solutions logiciellessites intermédiairesrentabilité et évolutivité

Projet de 3 ans, de TRL 3 a TRL 6

Le projet est également divisé en 6 lots de travail (WP), comme le montre la figure ci-dessous.

Le projet a été lancé au début de l'année 2023 et durera encore deux ans, jusqu'à la fin de l'année 2025, dans le but de faire passer les capteurs du TRL 3 au TRL 6. De cette manière, ces nouveaux capteurs pourront s'adapter aux installations existantes et aux nouvelles infrastructures et analyser et classer les types et les sources de fuites en fonction du risque, de l'emplacement, de l'impact de la fuite, de la probabilité de gravité et de la prévisibilité grâce à une maintenance prédictive continue combinée à une plus grande rapidité de réponse.

caractéristiques des capteurs optiques

exigences techniques, cadre de régulation, cas d'utilisation et définition des indicateurs de performance clés (KPI)

Développement de solutions de détection

Développement de l'interrogateur et du logiciel d'interprétation

Validation des cas d'utilisation, analyse d'impact et évolutivité

Diffusion, communication et exploitation

Après 11 mois de travail, plusieurs objectifs ont été atteints :.

- Lancement du site web OPTHYCS : https://opthycs.eu/

- Finalisation du WP1, qui a inclus, entre autres, des visites de démonstrateurs et de sites industriels.

- Avancement des travaux des groupes de travail 2 et 3, axés sur le capteur lui-même.

- Participation à 2 conférences

- Organisation de la réunion annuelle du consortium (photo ci-dessous, avec les membres du projet).

Quelle est l'implication de GRTgaz ?

Le centre de R&D de GRTgaz, RICE, sera en charge du WP4 dédié aux tests et à la validation des cas d'utilisation. Les tests seront effectués sur les sites de trois partenaires : Les installations de RICE (Jupiter1000 https://www.jupiter1000.eu/english), les bancs de la Fondation Hydrogène d'Aragon (stations de ravitaillement) et les stations de compression d'Enagas. Sur chaque site, les fibres optiques développées seront testées.

 "GRTgaz est très heureux de collaborer à ce projet. Nous sommes impatients de continuer à planifier les tests ! Dans les prochains mois, nous testerons les performances des fibres optiques à Jupiter 1000, sur des canalisations enterrées et aériennes. Cristina Lopez - Ingénieur R&D RICE GRTgaz, WP4 leader...

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90 % d’émissions de CO2 évitées : Lancement du démonstrateur ch0c, une chaudière gaz industrielle bas-carbone

90 % d’émissions de CO2 évitées : lancement du démonstrateur Ch0C, une chaudière gaz industrielle bas-carbone

La chaudière Ch0C pourrait réduire de plus de 4 millions de tonnes les émissions de CO2 en France

La chaudière sera conçue et assemblée dans l’usine de Babcock Wanson située à Nérac (Lot-et-Garonne). Fives concevra et fournira le système de combustion Pillard® intégré à la chaudière.

Début 2024, la chaudière de 3 MW et le système de captage/liquéfaction du CO2, fabriqué par VERDEMOBIL BIOGAZ, seront livrés sur le site industriel de Villers-Saint-Paul (Oise) exploité par ENGIE Solutions. C’est sur ce site que seront réalisés les essais du démonstrateur. Naldeo Technologies & Industries assure la coordination de l’ingénierie du projet pendant toute sa durée. La chaudière Ch0C pourrait être commercialisée dès 2025. Le remplacement de 1 000 chaudières industrielles par cette nouvelle chaudière pourrait permettre d’éviter l’émission de 4 millions de tonnes de COpar an1.

1 Hypothèses retenues : 1 000 chaudières gaz de 3MW fonctionnant 7000 h/an ; consommation de gaz associée : 21 TWh (milliards de kWh) ; réduction de 90 % des émissions de CO2 directes liées à cette consommation par rapport à une chaudière gaz classique.

Une technologie innovante et performante pour capter et valoriser le CO2

L’innovation de la chaudière Ch0C repose sur le remplacement de l’air par de l’oxygène lors de la combustion : c’est le principe de l’oxycombustion. Tout en améliorant la performance de la chaudière, ce procédé permet de concentrer le CO2 produit en vue de son captage et de sa valorisation. La chaudière associée au système de captage et liquéfaction du CO2, pourrait permettre de réduire de plus de 90 % les émissions2 directes de CO2 des chaufferies industrielles pour les usages vapeur et eau chaude. Son déploiement répondra donc aux exigences fortes qui pèsent sur les industriels en matière de décarbonation. Une technologie suivie de près par les industriels des secteurs du papier/carton, de la chimie ou encore de l’agro-alimentaire.

2 Les émissions prises en compte sont les émissions directes (scope 1).

Décarboner efficacement l’industrie : 16 acteurs réunis pour créer une filière française d’excellence

Présentation de la chaudière Ch0c

Le consortium, piloté par Naldeo Technologies & Industries, réunit des énergéticiens, des équipementiers, des experts scientifiques et des industriels. Babcock Wanson, ENGIE Solutions, Fives, GRDF, GRTgaz, TotalEnergies, VERDEMOBIL BIOGAZ, sont membres partenaires du projet. Agrial, Agro mousquetaires, Bonduelle, Carboneo, Coca-Cola, Constellium, Eiffage Énergie Systèmes et l’Université de Paris sont membres observateurs.

Les expertes de RICE Livia Tardelli et Alice Vatin participent activement pour GRTgaz au sein du consortium au sein du Groupe de Travail technique et du Groupe de Travail Réglementation. Ce projet prend toute sa place au sein de notre programme R&D PREPARE et contribue ainsi aux enjeux de décarbonation des usages du gaz.

Télécharger le communiqué de presse

Infrastructures hydrogène et électricité : publication d'une étude menée par GRTgaz et RTE sur les besoins et la planification conjointe

Le développement de l’hydrogène produit par électrolyse soulève des interrogations sur les besoins d’infrastructures de transport et de stockage d’hydrogène et leur bonne planification avec les infrastructures de transport d’électricité.

Pour éclairer ces débats, RTE et GRTgaz ont mené une étude conjointe pour évaluer les enjeux liés au développement des infrastructures de stockage et de transport d’hydrogène et les leviers d’optimisation vis-à-vis du système électrique. 

Elle compare les coûts et les bénéfices de différentes configurations contrastées de développement d’infrastructures structurantes d’hydrogène (réseau de grand transport d’hydrogène, stockages massifs). Ceci permet d’identifier des tendances sur l’intérêt de telles infrastructures, ainsi que les leviers d’optimisation conjointe de ces infrastructures hydrogène avec les infrastructures du système électrique, notamment concernant la localisation des électrolyseurs.

Cette étude repose sur des modélisations cohérentes des systèmes électrique, méthane et hydrogène, afin de représenter précisément les interactions entre ces différents vecteurs. Les analyses portent sur les besoins d’infrastructures « inter-régionales » (réseau de grand transport d’électricité et réseau principal de gaz).

La définition du cadrage et des hypothèses s’est appuyée sur une concertation avec les acteurs concernés, prenant comme référence le cadre des orientations publiques.

Les analyses menées, croisant les enjeux des systèmes électriques et gaziers, montrent que le principal intérêt des infrastructures dédiées de transport d’hydrogène est de connecter les bassins hydrogène avec des stockages salins, de manière à permettre aux électrolyseurs d’offrir leur flexibilité au système électrique. Dans le scénario central de l’étude, le bénéfice net pour l’ensemble du système énergétique lié à cette infrastructure est évalué à 1,5Mds€/an.

Consulter le document : Etude RTe-GRTgaz

Contact : Etude-RTE-GRTgaz@grtgaz.com

Startups, rejoignez l'incubateur NOVA !

GRTgaz lance son appel à candidatures pour la 2e promotion de l’incubateur Nova.

Engagé dans une transformation industrielle, technologique et numérique, GRTgaz s’est doté d’un incubateur de start-ups tourné vers la transition énergétique et l’innovation technologique au service de l’industrie.
 

Huit mois après le début de l’aventure Nova et le lancement de sa première promotion, l’incubateur voit les premiers fruits de cette collaboration. GRTgaz annonce un nouvel appel à candidatures pour accélérer le développement de start-ups innovantes liées à la transition industrielle, énergétique et écologique, tout en créant des synergies avec l’industrie gazière.

Dès novembre 2023, l’incubateur Nova accueillera pour 1 an une nouvelle promotion comptant jusqu’à cinq start-ups. Les lauréates disposeront d’espaces de travail partagés dans les locaux de GRTgaz. Elles bénéficieront également du soutien de son centre de recherches et d’innovation RICE, situé dans les Hauts-de-Seine, avec l’accès à des espaces d’essais et l’appui de chercheurs pour des expérimentations internes. L’incubateur Nova proposera aussi aux start-ups un support technique, méthodologique et entrepreneurial sur mesure (études de marché, études économiques, propriété intellectuelle…). 

Si GRTgaz est à la recherche de solutions innovantes pour répondre à ses enjeux stratégiques liés à la 3e révolution du gaz, le travail porte aussi sur les pratiques et approches de l’entreprise afin de générer un partage de valeur sur les sujets qui nous mobilisent.   

Dans le cadre de la transition énergétique, GRTgaz se mobilise pour accélérer le développement de l’hydrogène, des gaz renouvelables et adapter ses infrastructures. L’incubateur NOVA doit permettre aux entreprises incubées de tester leurs solutions tout en aidant GRTgaz à trouver les réponses pour atteindre les objectifs d’une neutralité carbone en 2050.

« Nous nous enrichissons mutuellement : nous - Lium, Ylssen, Lynx et Alhomna Systems, les 4 incubés actuels - accompagnons GRTgaz dans sa transition et nous acculturons ses équipes sur le fonctionnement d’une startup. De son côté Nova nous permet d’atteindre un degré de développement inespéré. Nous cherchons à lever des fonds comme toutes les startups. Les investisseurs demandent parfois à rencontrer nos clients. À cette occasion, les équipes de GRTgaz n’hésitent pas à nous accompagner et à mettre en lumière notre valeur ajoutée. Ils sont ultra facilitateurs. » Indique Guilain Yvon de la start-up Lium (1re promotion Nova).

« Nous sommes à mi-parcours du programme Nova et déjà très agréablement surpris par la qualité de l'accompagnement que nous recevons. Entre la réalisation des expérimentations et les améliorations notables apportées à notre produit et les introductions auprès de potentiels futurs clients industriels, les bénéfices que nous en tirons dépassent largement nos projections initiales. »

Guilain Yvon

Co-fondateur de la start-up Lium

Où consulter l'appel à projet ?

https://open-inno.grtgaz.com/projets/2-nova-incubateur-de-start-ups/

Les nouvelles technologies au service de la prévention des accidents gaz des agressions des réseaux

L’agression d’un réseau enterré par un engin de travaux publics est un scénario que les opérateurs d’infrastructures traitent prioritairement. Ils doivent donc constamment localiser précisément leurs ouvrages et guider les entreprises intervenantes afin de limiter ce risque.

Les nouvelles technologies constituent une réelle opportunité dans la prévention de ces agressions de réseau. Un des enjeux est donc d’identifier les technologies les plus innovantes et  mobiliser tous les moyens disponibles pour conduire les équipes vers cet objectif.

Au sein du programme de recherche dédié à la conception des équipements opérationnels de demain, les équipes de RICE et les différents opérateurs d’infrastructures gazières explorent les outils permettant  la détection et  la visualisation des réseaux enterrés.  Les nouvelles technologies autour de la détection, la géomatique ou la réalité augmentée sont des activités centrales qui facilitent la collecte, l’interprétation des informations et leur mise à disposition sur le terrain.

Un système d’information géographique (SIG) fiable et performant, disponible partout en temps réel et délivrant des données de qualité.

Les données de géolocalisation des réseaux peuvent judicieusement être complétées en ajoutant à l’existant la profondeur, des informations de débit, de pression ou encore une donnée temporelle. Ces informations apporteront de la valeur aux équipes, tel que le fait de lutter contre les incertitudes et lever les doutes sur un tronçon, ce qui permettra à GRTgaz d’accroître sa performance opérationnelle.

La détection fiable et précise de la position d’un réseau nous permet de réduire significativement les dommages aux canalisations enterrées. C’est dans cette optique que RICE et ses équipes poursuivent la veille technologique et les tests des détecteurs de canalisations sur ses aires d’essais dédiées à Villeneuve La Garenne et à Alfortville. Récemment, la question de la capitalisation des informations de détection réalisées sur le terrain, est venue alimenter nos réflexions sur le développement de solutions innovantes au service des opérateurs terrains. Grâce aux nouveaux moyens de télécommunications et à l’augmentation de la puissance des terminaux mobiles, il devient désormais possible de stoker l’ensemble de ces données de détection issues du terrain pour les rendre accessibles instantanément au plus grand nombre. Cela permet à la fois d’améliorer la performance des équipes terrain dans leurs opérations de marquage mais aussi de contribuer à l’enrichissement des données de notre SIG.

À titre d’exemple, les fabricants de GPR (Ground Penetrating Radar) ou de détecteurs électromagnétiques proposent désormais des couplages intégrés avec de l’IOT (*) et/ou du GNSS rtk (*). Ces évolutions favorisent et facilitent l’émergence de solutions telles que décrites plus haut.

D’un point de vue ergonomique la réalité augmentée apparait elle aussi comme un outil que l’exploitant pourra utiliser sur le terrain dans un futur proche.

Transparensee est l’application développée par RICE qui permet d’afficher en réalité augmentée les réseaux enterrés. Cette application aujourd’hui utilisable en laboratoire permet à nos équipes GRTgaz et nos clients de se projeter vers l’utilisation des nouvelles technologies en toute sérénité. C’est en utilisant les données des SIG à travers ces outils de réalité augmentée que l’opérateur pourrait diminuer les risques d’endommagement des réseaux.

À la réalité augmentée viennent aujourd’hui s’ajouter les connexions aux systèmes de géolocalisation subcentimétrique. Ainsi en disposant d’une information de géoréférencement précise, plusieurs usages viennent se matérialiser :

 

La réalité augmentée c’est aussi du matériel. RICE expérimente les usages du casque de réalité mixte, et teste aussi le LiDAR et les applications associées.

Tous ces usages et toutes ces configurations de services pourront permettre d’améliorer la prévention des accidents gaz, mais aussi de proposer à nos clients les meilleures technologies et dispositifs techniques éprouvés.

(*) IOT : Internet of Things

(*) GNSS : Global Navigation Satellite Systems

(*) rtk : Real Time Kinematic

L'infrastructure du gaz renouvelable offre une voie sûre vers la décarbonisation

Tribune commune publiée par Energir, GRDF, GRTgaz et SoCalGas à l'occasion de la rencontre de leurs dirigeants

La mise à profit de l’infrastructure et de l’expertise existantes des opérateurs gaziers contribuera à offrir la voie la plus abordable et la plus résiliente vers la carboneutralité.

Depuis l’Accord de Paris de 2015, les gouvernements, les scientifiques et le secteur privé convergent sur les outils dont le monde a besoin pour atteindre la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle. En même temps, les événements géopolitiques ont fait de la sécurité de l’approvisionnement énergétique national une priorité urgente. De nouvelles recherches et la collaboration entre les chercheurs et les entreprises du secteur de l’énergie du monde entier, ainsi que des réussites dans le développement opérationnel des gaz renouvelables (énergie produite à partir de sources renouvelables) dans de nombreux pays, donnent aux décideurs une meilleure idée de la façon dont la décarbonisation et la sécurité énergétique sont à notre portée.

Les gaz renouvelables devraient représenter près de la moitié de la consommation énergétique nette zéro d’ici 2050*

*Selon une analyse de Coalition pour l’hydrogène vert, de l’International Panel on Climate Change (IPCC) et de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).

Pierre Duvieusart (GRTgaz), Jawaad Malik (SoCalGas), Eric Lachance (Énergir) et Laurence Poirier Dietz (GRDF): rencontre à Paris

Des scientifiques et des organismes de réglementation, des villes du monde entier ainsi que des organismes internationaux, ont reconnu la nécessité d’un vaste ensemble d’outils pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre dans tous les secteurs de l’économie. Pour atteindre ces objectifs d’ici le milieu du siècle, les économies mondiales devront accroître rapidement l’approvisionnement en énergie afin qu’elles puissent produire et transporter des gaz renouvelables à faible coût et d’une manière sûre et fiable.

Oui, il y aura plus d’électricité renouvelable et décarbonée. Mais on accorde beaucoup plus d’attention ces jours-ci aux gaz renouvelables et à plus faibles émissions (comme le biométhane produit par la décomposition des déchets organiques) et l’hydrogène vert (l’hydrogène produit par électrolyse à partir d’une source renouvelable). Il sera nécessaire de mettre à disposition de l’énergie renouvelable 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par année, et d’approvisionner des industries qui ne peuvent pas être électrifiées. Par exemple, la Commission européenne a fixé un objectif de 35 milliards de mètres cubes en production annuelle de biométhane et de 20 millions de tonnes en consommation d’hydrogène renouvelable et à faible teneur en carbone, d’ici 2030 dans le cadre de son plan « REPowerEU ».

Ne vous y trompez pas : la transition énergétique exige une infrastructure fiable, souple et résiliente, ainsi que la capacité de tirer parti de notre infrastructure et de notre savoir-faire en matière d’énergie et de les réutiliser pour que nos systèmes actuels fonctionnent de façon harmonieuse avec les nouvelles technologies. Elle exige une main-d’œuvre qualifiée, ainsi qu’une collaboration et une planification entre les gouvernements, les résidents, les groupes environnementaux, les entreprises et les principaux secteurs de notre économie, comme les fabricants, les producteurs d’électricité et les fournisseurs de transport.

Il est essentiel de tirer parti de la taille et de l’échelle de l’infrastructure, de l’expertise et de la filière existante pour accélérer la transition vers un système énergétique décarboné.

Aujourd’hui, de nombreux projets partout dans le monde démontrent que l’infrastructure de gaz naturel existante ‒ et la main-d’œuvre qualifiée qui la construit, l’exploite et l’entretient ‒ peut également fournir en toute sécurité des molécules plus propres comme le gaz renouvelable ou l’hydrogène renouvelable.
Qu’il s’agisse des dirigeants de nos pays ou des décideurs locaux qui s’inquiètent de la meilleure façon d’équilibrer nos besoins en matière de sécurité de l’approvisionnement énergétique et de décarbonisation, les conséquences sont claires :

Il faudra des investissements continus dans l’infrastructure énergétique et dans nos travailleurs du secteur de l’énergie, ainsi qu’une planification intégrée pour offrir la voie la plus abordable, la plus résiliente et la plus éprouvée sur le plan technologique vers la carboneutralité totale.

En l’absence d’options diversifiées de décarbonisation, toute voie unilatérale risque de nous faire rater nos objectifs de décarbonisation du milieu du siècle, de compromettre la fiabilité énergétique et d’exposer des millions de consommateurs d’énergie à des coûts de services publics élevés et imprévisibles.

À long terme, tirer parti de nos systèmes d’infrastructure existants et de nos décennies d’expertise peut faciliter la transition vers un système énergétique décarboné d’ici le milieu du siècle et la rendre plus abordable pour nos clients, plutôt que de repartir à zéro.

En Europe, par exemple, plus d’une douzaine d’entreprises travaillant ensemble dans le cadre de l’Hydrogen Backbone Initiative ont démontré que 70 % de l’infrastructure nécessaire pour transporter de l’hydrogène vert et renouvelable vers les plaques tournantes de l’Union européenne pourrait être développée en réorientant l’infrastructure existante.

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), la France a démontré un potentiel de 100 % de gaz renouvelables en 2050 et peut atteindre au moins 20 % de consommation de gaz dès 2030.

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral a mis en œuvre des incitatifs pour l’hydrogène et les piles à combustible propres afin de réduire les coûts de production et d’accélérer l’adoption de ces carburants propres. Le gouvernement fédéral investit également des milliards de dollars pour développer des centres régionaux de gestion de l’hydrogène et du carbone partout au pays.

L’an dernier, les organismes de réglementation ont fait de la Californie le premier état du pays à adopter une norme sur le gaz renouvelable, qui exige que les services publics remplacent au moins 12 % du gaz traditionnel qu’ils livrent à leurs principaux clients par du gaz renouvelable d’ici 2030.